FIESTA DEL LIBRO DE CÚCUTA (3). Queridos amigos, aquí les dejo mi intervención en la presentación del libro "Letras sin confinamiento". Ganadores de la Convocatoria de estímulos de la Alcaldía de Cúcuta 2020. Saludos.
lunes, 8 de noviembre de 2021
"El cuento latinoamericano en el siglo XX". FIESTA DEL LIBRO DE CÚCUTA
FIESTA DEL LIBRO DE CÚCUTA (2). Queridos amigos, aquí les dejo la charla del viernes 17 de septiembre "El cuento latinoamericano en el siglo XX".
“Las otras realidades de la ficción; utopía, distopía y ucronía en la literatura” FIESTA DEL LIBRO DE CÚCUTA
FIESTA DEL LIBRO DE CÚCUTA (1). Queridos amigos, aquí les dejo la charla del jueves 16 de septiembre, correspondiente a la Academia de Historia de Norte de Santander “Las otras realidades de la ficción; utopía, distopía y ucronía en la literatura”
jueves, 4 de noviembre de 2021
Poemas de Fernando Chelle en ENTRÉE LIBRE
El pasado domingo 31 de octubre de 2021, se publicaron dos de mis textos poéticos en ENTRÉE LIBRE (periódico comunitario de la ciudad canadiense de Sherbrooke). Los poemas fueron traducidos al francés por mi gran amigo, el poeta Alberto Quero.
Repentir
Je l’avoue
J’ai assassiné des papillons.
J'avais l'habitude de sortir avec mon frère
quand le soleil calcinait la sieste,
armée d’une branche,
le plus feuillue le mieux.
Le jour, qui tombait
en descendant,
à mourir dans la rivière,
se fragmentait en papillons
il y en avait quelques-unes jaunes,
oranges la plupart
et quelques autres
qui semblait avoir une horloge entre les ailes.
Elles venaient en volant par la clarté,
en esquivant des choses invisibles
comme si elles auraient su
de l’existence du géant
qui les attendait
Elles venaient en zigzaguant
leur temps de serpentine,
en donnant
leur fragile beauté,
sans prévoir
la précipitation de la branche
de nature violentée.
Elles venaient avec le soleil des cigales
dans leur danse arythmique
à mourir en pleine lumière,
en ludique assassinat.
Quelle peine fait l’avouer !
J’ai assassiné des papillons
j'ai été un méprisable soldat
qui a levé ses armes
contre la beauté.
Les entrailles et le temps
Sous l’échine de brillant poisson nocturne,
plus loin de la poitrine liquide et sans branches
tremble le miroir du temps.
Plongé dans un devenir de lumière ondulante,
il renait devant mes yeux comme une dame de la nuit
et il y demeure, dans son intermittente présence
de panoptique éternel.
Chaque
nuit, le brillant poisson nocturne
serpente dans le temps et il se dissipe
avec un embryon de la lumière dans ses entrailles
Fernanfo Chelle
(Traducción Alberto Quero)